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Rentrée Septembre 2023

Rentrée Septembre 2023

L’immersif fait sa rentrée dans 5 nouvelles écoles publiques

Plusieurs nouveaux établissements publics proposent un enseignement intégralement en basque aux élèves de maternelle ou du cours préparatoire

L’enseignement immersif en langue basque continue de se développer.

Cette rentrée, 5 nouvelles écoles maternelles publiques proposent cette année un parcours 100 % bascophone aux tout-petits : Bidart, Biriatou, le regroupement pédagogique de Tardets-Sorholus-Montory-Licq-Athérey, Urcuit et Idekia d’Ustaritz.
L’école d’Ascain a également étendu son offre au cours préparatoire, un modèle inauguré l’année dernière par l’école d’Irissarry.
Ces nouvelles classes viennent porter à 82 le nombre d’établissements proposant un enseignement immersif en Iparralde, dont 29 écoles publiques.

3 ouvertures enfin validées pour la rentrée de septembre 2022

3 ouvertures enfin validées pour la rentrée de septembre 2022

Pays basque : le rectorat annonce
l’ « ouverture de trois sections immersives en langue basque »

Après plus d’un an de mobilisation et l’occupation de plusieurs écoles, les établissements publics de Larrau et Barcus obtiennent l’immersion en maternelle, Irissarry l’extension horaire au CP, CE1 et CE2

 

Le communiqué est tombé, mardi 28 juin, émis par le rectorat de Bordeaux. Son titre : « Ouverture de trois sections immersives en langue basque pour la rentrée 2022 ». Le texte détaille les écoles, toutes trois publiques, concernées. Celles de Barcus et Larrau obtiennent l’ouverture d’une section immersive en maternelle.

La demande d’Irissarry portait sur l’extension horaire de ce mode d’enseignement au-delà de la maternelle : « élargissement du périmètre d’enseignement immersif au cycle 2 (CP, CE1, CE2) à l’école publique d’Irissarry », entérine le communiqué.

 

L’Éducation nationale précise qu’il s’agit là de « propositions » d’Anne Bisagni-Faure, rectrice de la région académique Nouvelle-Aquitaine, rectrice de l’académie. Celles-ci « seront présentées lors du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) de septembre des Pyrénées-Atlantiques. Elles seront également évoquées, dès mercredi 29 juin, lors d’un comité académique pour les langues régionales.

 

Mobilisation

L’annonce intervient alors que de nombreux parents, élus et défenseurs de l’enseignement immersif se mobilisent fortement. Avec notamment, ces derniers jours, des occupations des écoles de Larrau, Irissarry et des regroupements pédagogiques d’Idaux-Mendy et Ossès-Saint-Martin d’Arrossa.

Guide Immersion – Marche à suivre

Guide Immersion – Marche à suivre

Jeudi 31 mars 2022, l’Assemblée Générale de l’Office Public de la Langue Basque (OBLP) s’est tenue à Bayonne. Le DASEN François-Xavier Pestel s’est déplacé pour voter un nouveau “GUIDE” qui établit une marche à suivre pour tous les projets de classes en immersion dans les écoles bilingues.

 

De notre point de vue, après les événements de l’année passée (de la Loi Molac à sa censure par le Conseil Constitutionnel et à la circulaire sur l’enseignement des langues régionales publiée en décembre 2021), ce guide est un document important que nous devons faire connaître au plus grand nombre.

 

La circulaire de décembre 2021 a reconnu la méthode de l’immersion comme une modalité possible de l’enseignement bilingue. Ainsi, les 22 expérimentations d’immersion déjà en place dans les écoles bilingues publiques et les 20 expérimentations dans les écoles bilingues catholiques sont de fait validées et pérennisées.

 

De plus, la circulaire autorise le recours à des phases intensives d’apprentissage de la langue régionale durant tout le cursus bilingue (1er et 2nd degrés), selon le projet pédagogique retenu et les besoins des élèves.

 

Ce texte ouvre des perspectives très vastes. Nous devons saisir cette nouvelle opportunité pour améliorer la qualité et les résultats de l’enseignement bilingue, étendre le recours à la méthode immersive, et permettre des innovations pédagogiques.

 

Le guide qui a été voté jeudi 31 mars définit les modalités permettant de faire émerger de nouveaux projets, et nous souhaitons donc diffuser cet outil.

Nous publions le contenu de la procédure établie afin que tout parent, association de parent d’élèves, enseignant.e, directrice ou directeur et élu.es puisse la mettre en œuvre.

 

La procédure : étapes principales

  • Un courrier à destination de l’Éducation Nationale et de l’OPLB fait connaître l’intention de mettre en route un projet d’immersion. Ce courrier peut émaner d’un membre du conseil d’école : mairie, directeur d’école ou parents d’élèves.
  • Réunion d’information à destination des parents, actuels et futurs, afin de faire connaître le projet et répondre aux questions
  • Enquête auprès des parents des élèves des niveaux concernés par le projet afin de mesurer l’adhésion au projet proposé
  • Un dossier pédagogique détaillé est établi par le.la directeur.trice et instruit par les services du DASEN ; différents critères sont pris en compte dont celui des moyens disponibles.

Les dossiers sont déposés avant fin janvier et les décisions finales prises en amont des décisions de carte scolaire (mars ou avril en général).

 

Dans toutes les situations et comme c’est le cas aujourd’hui, si le projet d’immersion est mis en place, les parents disposent de la possibilité d’inscrire leur enfant soit dans le cursus immersif, soit dans le cursus unilingue français.

 

Il est à noter que l’initiative de la mise en marche d’un projet peut être prise par les enseignants, les parents ou les élus de la commune.

 

Les associations de parents d’élèves (ainsi que l’OPLB et les inspecteurs.trices de l’EN) peuvent apporter des informations et une aide précieuses à la concrétisation de tout nouveau projet, il ne faut pas hésiter à les solliciter.

 

Ces avancées théoriques ne doivent pas faire oublier le blocage incompréhensible du projet d’immersion de l’école de Larrau. Cette école a exprimé le souhait de pratiquer la maternelle bilingue en immersion en février 2021, et voit cette ouverture toujours refusée par l’Éducation Nationale au motif qu’il s’agit d’une classe unique. Cette particularité ne pose cependant aucun problème d’organisation pédagogique, et cette situation semble, aux parents de l’école comme à nous associations, totalement inacceptable.